C'est du moins ce que le maire de ladite localité a rapporté. Mais ce qui dérange le plus dans cette affaire, c'est le montant de la rançon demandé. En effet, les ravisseurs ont réclamé 200 millions d'ariary contre la liberté des victimes.
Mais puisque ces dernières sont plutôt issues de familles modestes et autres petits commerçants, elles ont finalement obtenu gain de cause pour ramener le montant à 150 millions ariary, et ce, après un marchandage.
En attendant, il faut préciser que certains des ravisseurs, ceux étant armés, ont emmené les trois villageois dont une femme, avec eux. Et jusque-là, on n'a plus aucune nouvelle des otages.
Quant au reste de la bande, il a fait main basse sur les engrais des familles victimes, mais aussi du maïs, des graines, des effets vestimentaires et autres ustensiles de cuisine. Les familles dépossédées sont surtout des agriculteurs. Le fait que leurs maisons sont sécurisées par de hauts murs d'enceinte, n'a pas empêché les assaillants de ne pas se frayer un passage dans l'enceinte de ladite propriété. Selon toujours le maire de Marovazaha, un chef de famille de 70 ans a essayé de se battre contre ses agresseurs. Mais devant se battre à 1 contre 10, le malheureux n'a pu rien faire, quoiqu'il ait réussi à infliger une blessure à la main d'un bandit.
Le maire de Marovazaha déplore que c'est la première fois que des enlèvements se produisent dans sa Commune où les vols de bovidés et les cambriolages y sont monnaies courantes.
Pendant que les Forces de l'ordre ont démarré l'enquête, les otages, eux, seraient bien portants mais restent toujours entre les mains des ravisseurs, du moins selon une information de dernière heure. Malheureusement, on ne sait pas non plus où ils peuvent bien se trouver actuellement.
Franck R.